Le dernier rapport de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) est sans appel : chaque année, 12 milliards de journées de travail sont perdues en raison de troubles de la santé mentale (anxiété, dépression, burn out, ….).
Tedros Adhanom Ghebreyus, à la tête de l’OMS a ainsi déclaré : « Le bien-être de l’individu est une raison suffisante pour agir, mais une mauvaise santé mentale peut également avoir un impact […] sur les performances et la productivité d’une personne ». Toutes les entreprises sont touchées, quelle que soit leur taille, leur domaine d’activité ou leur pays d’exercice.
Les difficultés rencontrées par les entreprises :
L’OMS met en avant 2 conséquences possibles du travail :
- la première est positive : un travail épanouissant, motivant, qui augmente la confiance en soi, la coopération et le niveau de vie du salarié
- la seconde est négative, lorsque les relations sont difficiles voire toxiques avec les collègues et la hiérarchie, la stabilité de l’emploi est inexistante, ou enfin lorsque les conditions de travail sont médiocres. Dans ce cas, le risque pour la santé mental est réel, avec l’apparition de troubles ou la majoration des troubles déjà présents.
A cela s’ajoutent les discriminations basées sur l’âge, le sexe, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, le handicap, … qui peuvent se transformer en situation de harcèlement. Le rôle des managers et de la hiérarchie est alors primordial pour repérer ces comportements, et agir en conséquence pour préserver les salariés.
Il y a également le niveau d’exigence, l’organisation ou les conditions de travail qui peuvent générer du stress, un sentiment d’inutilité ou des difficultés à concilier vie professionnelle et personnelle par exemple.
La priorité est donc à la prévention et à l’action pour préserver les salariés, mais aussi les dirigeants. De plus en plus de professionnels proposent leurs services d’accompagnement aux entreprises en ce sens. Il ne suffit plus que d’entamer le processus !
Comment faire ?
La première étape est la détection des facteurs de risque à travers un audit complet qui doit être réalisé grâce à plusieurs outils. Les rapports internes à l’entreprise permettront d’identifier les éléments généraux, puis des entretiens individuels ou collectifs, ainsi que des questionnaires d’évaluation permettront de répertorier les risques pour chaque salarié et de les quantifier.
Après cette première phase d’observation, une analyse est nécessaire afin d’obtenir une vision globale du fonctionnement de l’entreprise et des facteurs de risque auxquels elle est exposée au niveau psychosocial. La prise de conscience de ces facteurs de risque est la première étape du processus de prévention.
Puis dans un second temps, l’établissement d’un plan d’action spécifique permettra de lister et de prioriser les axes d’intervention en fonction de leur degré d’importance et de leur faisabilité.
L’accompagnement permet, tout au long de la mise en place du plan d’action, de vérifier la concordance des actions menées par rapport aux axes d’intervention prioritaires, en tenant compte des contraintes de temps et de moyens de l’entreprise.
Une fois le plan d’action réalisé, une nouvelle évaluation sera nécessaire afin d’évaluer l’impact des interventions menées. L’accompagnement se poursuivra alors à moyen et long terme pour poursuivre les démarches de prévention et ainsi continuer à protéger les salariés des risques encourus pour leur santé physique et mentale.
Vous êtes une entreprise ?
Je vous accompagne dans ce processus grâce à mon approche globale des risques psychosociaux. Bénéficiez d’un bilan téléphonique gratuit pour faire le point sur vos besoins, vos ressources et que nous définissions ensemble le programme d’accompagnement sur-mesure pour votre entreprise.
Source : https://www.who.int/publications/i/item/9789240049338
